Chez Globalia, nous aimons bien mettre le talent et la personnalité de notre équipe sous les projecteurs. Pour ce faire, voici une entrevue qui a été réalisée avec Steeve Samson, un de nos programmeurs Back-End. Steeve est un vrai papa pour son équipe et il est apprécié de tous. Il a le coeur sur la main et est toujours prêt à nous aider dans nos projets autant professionnels que personnels. C'est un homme fabuleux qu'on voulait absolument vous présenter.
Je m’appelle Steeve Samson, j’ai 46 ans. Je suis en couple depuis bientôt 20 ans et ma conjointe et moi sommes en attente d’adopter une petite fille qui partage déjà nos vies depuis presque 1 an.
Côté passion, outre la technologie, j’aime beaucoup faire de l’activité physique. Ce n’est pas tant pour la compétition et les performances, mais davantage pour me garder en forme. Je cours depuis une dizaine d’années, je fais beaucoup de vélo et je joue encore au hockey à l’occasion. Peu importe le sport, si mes amis ou mes collègues m’invitent, je suis là avec peu de talent, mais beaucoup de détermination.
Fait saillant, depuis mai 2017, je suis ceinture noire en karaté kyokushin.
Je suis avant tout un programmeur, mais mon poste exact est Team Lead. J’aime toujours me mettre les mains dans le code et me tenir à jour sur les nouveautés du domaine. Par contre, mon rôle principal est de garder une cohésion entre les membres de l’équipe de programmation Back-End, de créer des liens de collaboration et de trouver des façons de garder le département à jour pour rester compétitif.
Ma façon de diriger n’est pas très autoritaire : je prône davantage une approche de collaboration, d’écoute et de partage de compétences/connaissances. Comme j’aime le dire, je suis plus le porte-parole de tous dans mon équipe.
Je pense que j’ai un cheminement un peu particulier.
J’ai fait mon DEC en science pure et, par la suite, comme je ne savais pas trop quoi faire, j’ai pris une année sabbatique qui s’est finalement étirée sur 3 années.
Ensuite, intéressé par l’automatisation, je suis retourné aux études en électrotechnique. Après mes études, j’ai travaillé comme électrotechnicien durant 7 ans. Étant dans un domaine « géré » par les syndicats de la construction et où le talent est moins valorisé que les années passées comme membre syndical, j’ai décidé, à 28 ans, de retourner encore une fois sur les bancs du Cégep dans un domaine où les compétences font en sorte que tu progresses constamment.
La programmation était toute indiquée pour moi puisque la logique derrière l’écran ressemblait beaucoup à celle de l’automatisation. Pour ce qui est du Web, c’est le hasard qui m’y a mené. Mon 2e emploi en programmation en 2001 consistait à faire des sites Web. Heureusement, je me suis plu dans le langage PHP avec lequel, je pense, avoir développé une expertise considérable au cours de toutes ces années.
Être programmeur Web Back-End, aujourd’hui, ça ressemble à ce qu’on faisait il y a 15-16 ans, sauf que nous avons des outils plus intéressants, des jouets plus performants et des balises de code mieux définies. Par contre, la progression des langages que nous utilisons est exponentielle. Nous devons rester beaucoup plus à l’affût qu’à l’époque afin de rester performants et compétitifs.
C’est certain qu’il y a plusieurs types de programmeur. Dans le Web, côté tâche, je les classe personnellement en 3 catégories. Il y a les Back-End qui font les fonctionnalités principales du site. Ce sont ceux qui parlent directement au serveur et qui sont souvent invisibles pour l’utilisateur. Du côté des Front-End, on peut les diviser en 2 groupes. Il y a les Front-End purs qui intègrent et il y a les designers de site qui s’occupent de tout l’aspect visuel. Dans la troisième catégorie, il y a les programmeurs JavaScript qui s’occupent des animations et de toute la logique qui est exécutée par le navigateur de l’utilisateur.
Dans ce genre de métier créatif, je ne crois pas que le travail peut s’intégrer facilement dans un horaire de 9 à 5. J’ai assisté à quelques conférences intéressantes sur le sujet et toutes expliquaient que chaque personne est différente. Il faut donc trouver notre moment personnel où nous sommes le plus productifs afin d’optimiser nos heures de développement. Il est certain que dans le cadre d’un travail comme chez Globalia, nous devons tout de même nous adapter pour répondre aux besoins de notre clientèle.
La majorité des programmeurs Back-End aiment travailler sur des projets d’envergure, où les défis de résolution de problème et les technologies complexes sont motivants. Faire des sites vitrine et des sites de présentation simple d’entreprise peut être intéressant pour des programmeurs qui débutent dans le domaine, mais, au fur et à mesure que la carrière évolue, le besoin de défis complexes se fait ressentir. L’envie d’avoir plus de responsabilités, d’avoir une fierté à trouver des solutions à des défis presque insurmontables prend le dessus sur la production.
Beaucoup de curiosité, surtout!
Nous travaillons dans un domaine qui évolue tellement rapidement que nous devons rester constamment à l’affût de ce qui se passe, non seulement dans notre entourage, mais aussi dans le monde.
Une logique cartésienne et beaucoup d’écoute des besoins de la clientèle aident un programmeur à évoluer. Je pense également que la performance et surtout la compétence s’accentuent avec l’expérience du travail comme le nôtre, peut-être plus particulièrement en agence.
En vieillissant, l’un des avantages — peut-être le seul — c’est d’avoir assez d’expérience pour reconnaître ce qui nous plaît, ce qui nous allume.
Le fait que Globalia soit sur la Rive-Sud a été évidemment un avantage pour moi, mais ce n’était pas le plus grand incitatif. Non, ce qui fait que j’aime travailler ici ce sont surtout mes collègues. Souvent, dans une agence comme la nôtre, il n’y a qu’un ou deux programmeurs séniors. Ce qui m’a attiré ici, c’est le talent de mes pairs, la possibilité de partager mes connaissances, de débattre sur des idées avec d’autres personnes d’expérience et de s’entraider dans les moments plus difficiles, plus occupés.
Je crois que c’est la clé de la réussite; pouvoir se comparer à meilleur ou, du moins, à des gens d’expérience similaire à la sienne. Lorsque je suis arrivé il y a près de 3 ans, on m’a écouté, on m’a fait de la place et on m’a toujours aidé à progresser, ce qui a confirmé mon choix de travailler ici.
Je crois que c’est pareil pour tous les employés chez Globalia.