Lorsqu’on fait de la rédaction, il n’est pas rare de frapper le mur de la page blanche. Impossible de regarder devant soi ou d’avoir du sens entre nos nombreuses idées; notre esprit prend une pause et nous oblige à faire la même chose. Frustré par ce blocage, on finit souvent par persévérer jusqu’au point où on perd patience. Arrive rapidement un sentiment de confusion et de découragement qui nous empêche complètement de rédiger. On regarde la barre noire sur notre écran qui clignote puis on finit par se mettre en tête qu’on ne pourra jamais y arriver...
Avez-vous déjà vécu cette situation? Ne vous inquiétez pas, c’est tout à fait normal!
Chaque fois que le syndrome de la page blanche survient, un grand sentiment d’impuissance s’empare de nous et nous cause des frustrations ou de l’anxiété. Plus le temps passe, plus la tâche de rédaction semble impossible à entreprendre.
Voici les raisons pour lesquelles cette situation peut survenir :
Il y a une différence entre abandonner et prendre une pause. Si vous vivez des frustrations parce que vous n’arrivez pas à faire une phrase qui vous convient, prendre une pause n’a rien de mal. Au contraire! Vous pousser à travailler vous ralentira à long terme. Par contre, si vous n’arrivez pas à commencer simplement parce que le sujet ne vous intéresse pas, prendre une pause ne vous aidera aucunement. Vous continuerez à repousser le travail le plus longtemps que vous le pouvez.
Pour éviter de vous retrouver avec un texte à composer à la dernière minute, prenez en note ces 5 points importants.
L’écriture demande un grand effort au cerveau et peut être épuisante. Pour cette raison, limitez vos périodes de rédactions à deux ou trois heures. Ainsi, vous éviterez de vous décourager ou de vous épuiser.
Travailler à côté de la télévision en discutant au téléphone en fin de soirée n’est assurément pas des conditions qui mènent au succès. Effectivement, la rédaction demande de la concentration et certaines conditions de base qui favorisent cet état d’esprit. Pour réussir à se concentrer et à bien travailler, il faut être en mesure d’éliminer les sources de distraction en s’isolant dans un endroit favorable à l’écriture. Cet endroit doit être confortable et surtout bien éclairé. Fermez votre cellulaire, fermez vos réseaux sociaux et focalisez sur ce qui doit être fait.
De petits objectifs simples équivalent à de petites réussites encourageantes. Voir votre progression est une bonne façon de persévérer. Pour ce faire, fixez-vous des objectifs atteignables :
Rares sont ceux qui arrivent à rédiger d’un coup leur texte en entier. Au lieu de vous casser la tête à trouver la phrase parfaite pour commencer votre texte, laissez-vous du temps pour simplement mettre vos idées sur papier. Commencez par mettre sur papier tous les mots ou les phrases courtes qui vous viennent à l’esprit. Puis, en vous fiant à ce que vous avez noté, établissez un plan de base. Ce dernier vous sera très utile pour structurer votre rédaction et pour établir vos objectifs du point précédent.
Si vous remarquez que vous êtes moins performants et que vos idées s’embrouillent, ne paniquez pas, cela ne servira à rien à part vous ralentir.
Acceptez plutôt que tout le monde peut vivre cette situation et qu’il y a une limite à notre créativité. En ce sens, prenez une pause, changez-vous les idées et revenez à la tâche quand vous vous sentirez apte à rédiger à nouveau.
En rédaction, un travail forcé est souvent un travail bâclé. Prenez le temps d’être à votre meilleur pour que votre énergie se reflète dans vos textes.
En conclusion, même les plus grands écrivains et auteurs ont déjà vécu le syndrome de la page blanche et ont fini par y arriver. Le truc avec ce problème temporaire est de ne pas succomber au découragement ou à la frustration de ne pas réussir du premier coup. Pour vaincre cette situation, soyez indulgent envers vous-mêmes et ne vous mettez pas trop de pression. Avec un peu de patience et un environnement adéquat, vous serez en mesure de retrouver vos esprits et vous mettre au travail.